Ce phénomène provient de la température plus élevée en ville.
Cette étude est basé sur la croissance de chênes rouges natifs de la région. Dans central Park de New-York, ces arbres croissent jusqu'à huit fois plus vite que dans les zones rurales, plus fraîches, de la vallée de l'Hudson par exemple.
Cette espèce et ses essences voisines est dominant dans toute la partie des USA qui s'étend de la Virginie du nord à la nouvelle Angleterre du Sud, on pourrait alors étendre cette étude qui pourrait préfigurer les conséquence du changement climatique.
Central Park, New York, USA |
L'écart moyen journalier de température maximum pour les plantations urbaines était de l'ordre de 2 degrés C ; et pour les températures minimum de plus de 8 degrés C de plus. Au mois d'août, les plantations urbaines présentaient une biomasse huit fois supérieure à celle des témoins dans la nature, essentiellement par le volume du feuillage. Les chercheurs ont pu largement éliminer d'autres facteurs de croissance des arbres, notamment en élevant des plants similaires en laboratoire et dans des conditions de température soumises à des variations identiques. Pour ces derniers, ils ont enregistré des résultats très proches à ceux du terrain.
De plus, la pollution atmosphérique des villes s'accompagne d'une teneur de l'air supérieure en dioxyde d'azote, un agent fertilisant « qui pourrait très bien avoir profité aux arbres » explique le Dr Searle, mais la température apparaît bien comme étant le facteur principal."
Source : The Earth Institute Columbia University
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